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19 févr. 2010

NANTES / JEAN-MARC FURLAN : « Je vis à l’heure précise »


Jean-Marc Furlan fait le point avant le match de vendredi soir face au Sporting Club de Bastia (25eme journée de Ligue 2). Confirmé mercredi dans ses fonctions, l’entraîneur nantais souhaite continuer sa mission. Mais il devrait tout de même être remplacé Baptiste Gentili dès lundi prochain.

Jean-Marc Furlan, quelles sont les dernières nouvelles ? Allez-vous poursuivre l’aventure sur le banc du FC Nantes ?
Oui, je serai sur le banc de touche face à Bastia vendredi soir. Pour une équipe, l’incertitude n’est jamais bonne. Il faut que les joueurs soient dans une forme de sécurité, qu’ils sachent qui est le leader. J’ai eu un coup de fil de Gilles Favard (ndlr : le conseiller du président Waldemar Kita). Il m’a dit que je poursuivais pour le prochain match. Cela a duré vingt secondes.

Dans quel était d’esprit êtes-vous ?
Certains avaient fait le pari que je ne serais plus là. J’exagère les choses. Mais je suis très heureux de continuer à travailler. C’est un challenge difficile mais je suis content d’avoir une chance de le relever. Il est capital de prendre les trois points devant le Sporting Club de Bastia. Ça nous ferait beaucoup de bien.

On avait pourtant laissé entendre votre départ était quasiment bouclé…
J’ai n’ai pas l’habitude de spéculer. Je vis à l’heure précise. Je n’avais aucune opinion par rapport à ça. Je suis comme quelqu’un qui prépare une bataille, prêt à aller au combat. Gentili pour me succéder ? Ça devient monnaie courante. On commence à s’y faire. C’est vrai, c’est difficile d’entendre tel ou tel nom. Mais à 52 ans, avec du vécu, on a une carapace. On a aussi des atouts et des clés pour rebondir. On fait avec. Dans ma tête, je souhaite aller jusqu’au mois de juin et réussir. Pour moi, Nantes, ça représente beaucoup.

« Ce n’est pas un ultimatum »

Comment fait-on pour préparer un match dans de telles conditions ?
Ça fait partie de notre métier mais ce ne sont pas les meilleurs moments quand on est employé pour avoir des certitudes, des convictions... Mais l’entraîneur, ce n’est pas important. Ce qui l’est, ce sont les joueurs. Il faut qu’ils soient en confiance, aient des repères. Depuis 24 heures, ça doit être compliqué pour eux. Ils ont un challenge d’amour-propre et d’orgueil à relever.

Au-delà du match de vendredi, votre avenir est-il déjà scellé ?
Ce n’est pas un ultimatum. On ne me l’a pas signifié ainsi. Je n’aime pas lâcher. Les entraîneurs, on aime la lutte, diriger pour relever des défis. Même les plus difficiles. Pour le reste, je n’en sais absolument rien. Mais effectivement, mieux vaut gagner face à Bastia... Pour tout le monde (joueurs, salariés, entraîneur), ce match est très important. Mais quelle importance ? Ce qui est important, c’est le FC Nantes. Il y a un véritable danger de ne pas gagner des matchs. Malgré les blessés, il faut se serrer les coudes et faire cause commune pour le club. Pour gagner, tous les amoureux du FC Nantes doivent se mobiliser jusqu’à la fin de saison.

Comment vivez-vous ce sursis ?
C’est compliqué (sourire). Je ne vous dis pas que ce n’est pas déstabilisant et douloureux. Ce n’est pas facile à vivre. Je l’ai vécu à Strasbourg durant un an. Tous les deux matchs, j’étais mis sur la sellette. Là-bas, j’ai morflé grave. Après, quelque part... On développe des critères et des stratégies pour être costauds et dynamiques. On prend du recul, on va à l’essentiel. Ce à quoi je pense, ce n’est pas à Jean-Marc Furlan mais bien aux joueurs et au FC Nantes. Pour être dans les meilleures conditions.