Lancée comme une fusée en janvier, la quadruple championne en titre connaît en effet quelques ratés en février et en concédant trois nuls d'affilée, le conséquent écart qu'elle avait creusé sur ses poursuivantes (jusqu'à +9 sur Milan et +14 sur la Roma) s'est vite réduit.

La Roma (2e), qui demeure sur une impressionnante série de sept succès de rang, est revenue à cinq points, tandis que Milan (3e), qui brille certes un peu moins que le club de la capitale, a néanmoins convaincu lors de ses deux dernières rencontres face à l'Udinese (3-2) et Bari (0-2).

De la sorte, les deux équipes ont relancé la course pour le titre. Et si Milan revient à 4 points en s'imposant contre la Fiorentina (le match, programmé en décembre, avait été reporté en raison de la neige), la pression va croître sur l'Inter qui, lors de la prochaine journée, devra en plus composer avec un effectif décimé par les suspensions et les blessures.

Tout cela n'empêche cependant pas l'entraîneur Leonardo de rester fort prudent car sa formation a déjà connu des baisses de régime cette saison: "Si on gagne à Florence, il faudra pourtant ne pas s'enflammer, continuer match après match et voir jusqu'où l'équipe peut arriver".

Il est vrai de surcroît qu'un succès n'a rien d'évident. Non seulement parce que la "Viola" est enfin parvenue à mettre un terme à sa série de mauvais résultats (4 défaites et 1 nul) en s'imposant contre Livourne (2-1) dimanche, mais surtout parce que son médiocre classement (10e) ne reflète pas son niveau.

La manière dont elle a tenu tête au Bayern Munich il y a une semaine en 8e de finale aller de la Ligue des Champions, ne s'inclinant que sur un but (hors jeu) concédé en fin de match (2-1), démontre qu'elle sait se sublimer. "Demain (mercredi), je crois que nous retrouverons la Fiorentina des grandes occasions", a d'ailleurs prévenu Lenoardo.