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24 févr. 2010

Bordeaux a franchi un cap

À la recherche de son identité de jeu quelque peu diluée depuis le début d'année, Bordeaux a trouvé dans sa victoire mardi face à l'Olympiakos (1-0) de bonnes raisons de croire en un futur qui s'annonce prometteur.

Bordeaux est sur le chemin de la rédemption. Devenue une référence tant sur la scène nationale que continentale d'août à décembre, les Girondins ont perdu de leur superbe en ce début d'année. Rien d'inquiétant certes, mais des ajustements étaient nécessaires. Et les choses commencent à rentrer progressivement dans l'ordre pour le champion de France en titre, toujours en course pour un triplé L1-C1-Coupe de la Ligue, voir un quadruplé si l'on compte le Trophée des champions.

Si la saison passée, la noyade collective à Toulouse (0-3) avait été un point de départ à la rébellion bordelaise (13 victoires consécutives ont suivi), cette fois, les hommes de Blanc ont choisi Le Pirée, le célèbre port d'Athènes, pour ancrer ses grandes ambitions. En s'imposant mardi soir dans l'enfer du stade Georgios-Karaiskakis face à l'Olympiakos (1-0), dans son huitième de finale aller de Ligue des champions, Bordeaux tenait à apporter des réponses à ses doutes existentiels. Avec un Président à la fois prophète et gourou à la barre. «Laurent Blanc nous avait dit : ne vous inquiétez pas, ce soir on fera un très grand match. Il sentait le coup...», a reconnu Marc Planus juste après la rencontre.

Une confiance peu à peu retrouvée

Bordeaux veut retrouver son niveau

Au Pirée, il était surtout question pour ce nouveau Bordeaux de retrouver de la fluidité dans le jeu et une solidité défensive envolée après les fêtes de fin d'année (8 buts encaissés en 4 matches avant la réception de Saint-Etienne). Avant de sauter dans le bus pour rejoindre à la hâte un aéroport sur le point de fermer pour 24 heures en raison d'une journée de grève nationale, tous les joueurs étaient unanimes sur un point. En Grèce, la mission venait d'être accomplie. «On bat Saint-Etienne, Lorient et maintenant l'Olympiakos. On est assurément sur une pente ascendante, assure le capitaine d'un soir Marc Planus. Retrouver le Bordeaux de l'automne dernier, c'est un objectif, comme d'enchaîner les victoires. La confiance ne reviendra que comme ça. Peu importe l'adversaire, il faut faire de bonnes prestations, pas prendre trop de buts, et en marquer toujours un de plus que l'adversaire.»

Un pas de fait, mais pas le déclic espéré